Plusieurs niveaux doivent être envisagés :
- Territorial avec trois subdivisions importantes :
- La France
- L'Union Européenne
- les pays de l'Union
- Le reste du monde
- Suivant le mode d'exercice d'une responsabilité :
- La normalisation
- Le WP29 de Genève est l'organisme des Nations Unies dont les commissions définissent des normes qui seront ensuite acceptées (ou non) par les Etats. L'Union Européenne adopte ces normes pour l'ensemble des pays de l'Union.
- la responsabilité administrative
- elle s'est réduite au cours des trente dernières années, comme dans d'autres secteurs d'activité de l'Etat. Le transfert de la structure interministérielle de sécurité routière des services du premier ministre vers ceux du ministre de l'équipement en 1983 a probablement contribué à réduire l'importance du problème posé par la gestion de la sécurité routière et le poids du responsable administratif de cette structure. Outre ce motif purement organisationnel, il faut retenir le déplacement progressif du pouvoir des directeurs d'administration vers les cabinets ministériels et les ministres comme une des caractéristiques majeures de la cinquième république. Au niveau local, la décentralisation a réduit le pouvoir des directions départementales de l'équipement au profit des services départementaux, avec des ententes variables entre les deux structures. Certains départements ont mieux su que d'autres coordonner les rôles en exploitant le savoir faire des DDE au profit de la qualité des décisions et de la gestion..
- la responsabilité politique
- son analyse prouve l'importance des motivations personnelles des décideurs face à un problème de société aussi grave. En temps de paix l'insécurité routière est de loin la première cause de mort dans la classe d'âge 15/25 ans, c'est à dire à une période de la vie qui n'est pas celle de la disparition. Certains responsables politiques y sont particulièrement sensibles, d'autres pas, et le clivage entre les deux groupes ne passe pas par les frontières habituelles entre la droite et la gauche. Un homme comme Michel Rocard s'intéressait à la sécurité routière, Lionel Jospin beaucoup moins, Jean-Pierre Raffarin a été très actif dans ce domaine alors qu'Edouard Balladur ne l'avait pas été. Depuis octobre 2006 les progrès considérables observés depuis 2002 sont interrompus et le gouvernement actuel a attendu 8 mois avant de tenir un comité interministériel de sécurité routière qui n'a pas été convaincant. L'annonce d'un objectif de 3000 tués en 2012 semble dépourvu de réalisme. Fin 2010, la responsabilité ministérielle de la sécurité routière est passée de l'ex ministère de l'équipement vers le ministère de l'intérieur.
- La normalisation