Les évolutions de la période 2018-2020

Quel avenir pour la sécurité routière en 2020 ?

J'avais tenté en mars dernier d'imaginer ce que pourrait être la sécurité routière en 2020 et plus particulièrement l'avenir du 80/90 km/h. Je laisse ce texte inchangé.

Les cartes qui s'imposent

Textes et cartes publiés par un groupe de chercheurs concernant l'accidentalité des voies bidirectionnelles. La version la plus complète est accessibles sur le site de la Ligue contre la violence routière https://violenceroutiere.fr/cartes/

 " l'accidentalité départementale au niveau des voies hors agglomération non autoroutières pendant une période de 10 ans" est la version initiale de 2018

Libération le 9 mars 2018

110 km/h sur les autoroutes, une nécessité. Publié par Libération le 28 décembre 2018

lettre au président de la République publiée par le JDD le 20 janvier 2019

Journal Le Monde le 20 mai 2019

le Parisien 8 septembre 2019

Le Monde : 4 février 2020

Pourquoi privilégier l'accidentalité et l'accroissement de l'effet de serre ?

Il n'est pas exagéré d'affirmer que nous sommes dans une phase de destruction consciente de nos références et de nos intentions. Fin 2015 lors de la COP21, la France s'est engagée à réduire de 29% à l'échéance 2028 la consommation de combustibles fossiles à usage routier. Cette consommation était de 50,534 millions de mètres cubes fin 2015 et de 50,319 à la fin 2019.

Quand la Convention citoyenne pour le climat a présenté ses propositions, le président de la République a immédiatement exprimé son opposition à la réduction à 110 km/h de la vitesse maximale sur les autoroutes. Il a osé utiliser le mot "Jocker" pour exprimer sa décision. Ce problème majeur concernant notre vie climatique et notre vie sur les autoroutes n'est pas un jeu. Rappelons que le jocker "est une carte remplaçant n'importe quelle carte dans certains jeux". Notre engagement à la COP21 de 2015 ne sera pas respectée. La lutte contre la détérioration du climat sera remplacée par des paroles.

La proposition qui aurait marqué la volonté de respecter notre engagement de 2015 pouvait être adoptée immédiatement. Cette opposition confirme l'opposition du président de la République à la réduction des émissions de gaz à effet de serre produit par les véhicules routiers.

L'avantage de cette prise de position d'Emmanuel Macron est sa netteté. Il renonce à la mesure la plus immédiate et la plus efficace possible dans le domaine le plus important à traiter pour lutter contre le réchauffement climatique qui est la production de gaz à effet de serre sur les routes. Cette décision est en accord avec son choix de dégrader l'efficacité du 80 km/h qui a saboté la décision du Premier ministre.Le 80 avait une composante "gaz à effet de serre" associée à la réduction de la mortalité sur les routes qui a été confirmée par l'analyse de l'accidentalité.