Pa4jeanChapelon.html
Présentation par Airy Routier des actions de Jean Chapelon (secrétaire général de l’observatoire national interministériel de sécurité routière)
« Un certain Jean Chapelon écrit : à la fin des années soixante-dix, le
bilan de l’insécurité routière en France était publié sous la forme d’un
petit fascicule de vingt pages contenant trois graphiques, vingt-trois
tableaux et une page de commentaires. La présentation actuelle a multiplié
par vingt la quantité de données présentées. Au cours des dernières années,
le rapport annuel de l’Observatoire s’est enrichi de douze chapitres
nouveaux. En clair, cet excellent fonctionnaire digne de Courteline
reconnaît naïvement avoir multiplié par vingt sa production de papier ”.
(FSP p.40).
La progression de la qualité et de la quantité de données accessibles aux
décideurs, aux journalistes et aux usagers est présentée comme une
accumulation de papier inutile, sans le moindre exemple pris parmi ces
266 pages d’un chapitre présentant des données fausses ou sans intérêt.
Airy Routier est capable d’extraire des résultats publiés par l’ONISR des
données qui vont dans le sens de ce qu’il veut prouver, avec souvent un
mépris complet pour les bonnes pratiques épidémiologiques qui interdisent
d’isoler de son contexte une valeur faisant partie d’une série (Pe1evolmortaliteARO2005.html ).
Il se plaint par ailleurs « du totalitarisme et de la culture du mensonge
qui règnent dans le monde clos de la sécurité routière », mais il est
capable d’affirmer que « personne ne nous dit cependant que cette baisse
rapide du nombre de tués concerne en même temps toute l’Europe, à
l’exception de certains nouveaux entrants de l’Est, en particulier la
Pologne », sans faire référence aux tableaux comparatifs publiés chaque
année par l’ONISR. Ces données disponibles prouvent que ses affirmations
sont fausses.
Pf4baissedelamortaliteeneurope.html
Cette attitude qui consiste à éviter de citer les données facilement
accessible dans le bilan annuel de l’ONISR sera documentée dans plusieurs
analyses des pratiques déviantes d’Airy Routier par rapport aux bonne
pratiques d’un enquêteur de bonne foi qui tente de trouver le bon
renseignement (voir notamment l’occultation complète des données présentées
par l’ONISR sur la conduite sans permis qui est le thème du livre d’Airy
Routier . (Afrancesanspermis.html)
AR est un journaliste qui se plaint d’avoir trop d’informations. En réalité,
il est gêné par la richesse de ces documentations qui neutralisent sa
désinformation. Il voudrait à la fois avoir le monopole de l’information
spécialisée et pouvoir l’arranger à sa guise pour défendre ses thèses. Avoir
une telle attitude alors que, quelques pages auparavant, il nous expliquait
doctement qu’il fallait traiter les usagers comme des individus responsables
et ne pas les infantiliser, est un exemple des affirmations contradictoires
qui caractérisent le livre. Il faut convaincre, mais sans exploiter les
informations produites par l’ONISR qui contrarient les thèses de l’auteur.
Commentaires
Améliorer, année après année, la diffusion d’informations complètes
permettant aux décideurs comme à une population, incluant des journalistes,
de comprendre les fondements et le détail des décisions prises dans le
domaine de la sécurité routière était une nécessité. Tenter de ridiculiser
ce progrès en l’assimilant à une simple augmentation de la consommation de
papier consacrée à la publication des résultats, sans la moindre
contestation des données publiées, fait partie des techniques grossières
utilisées par Airy Routier pour dévaloriser l’action de ceux qui ne
partagent pas ses idées. Occulter la qualité croissante de ces informations
est une manipulation de la réalité.