présentation de Claude Got par Airy Routier

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Présentation par Airy Routier des actions de Claude Got dans le domaine de la sécurité routière

Dans la réécriture de l’histoire de la sécurité routière par Airy Routier, la description des actions personnelles est faite en utilisant un ensemble de procédés à la fois dévalorisants et souvent totalement erronés.

Je suis un médecin anatomopathologiste engagé dans des activités de recherche dans le domaine de la sécurité routière depuis octobre 1973. Ces recherches ont été conduites en collaboration étroite avec les constructeurs automobiles français. Il était jusqu’à sa retraite vice-président du Conseil d’administration et président du conseil scientifique du CEESAR (centre européen d’études sur la sécurité et l’analyse des risques) et je fais toujours partie de cette structure associative qui associe des universitaires et des représentants de l’industrie automobile. Parallèlement j'ai toujours collaboré avec les pouvoirs publics pour contribuer au passage des connaissances accidentologiques vers les décideurs administratifs et politique et il est membre du comité des experts du Conseil national de sécurité routière. Cette activité de recherche et ses résultats sont décrits dans un CV détaillé disponible sur mon site internet personnel www.securite-routiere.org développé depuis le 5 avril 1999. Cette page du site est reproduite dans le document DcvClaudeGot.html et il n’est pas nécessaire de faire des recherches approfondies pour avoir accès à ces documents. Une simple interrogation sur le nom Claude Got (entre guillemets bien entendu pour éviter l’addition des Claude et des Got) utilisant un moteur de recherche comme Google produit 9440 réponses et la première référence de la première page affichée est celle du site securite-routiere.org

Airy Routier cite treize fois le nom de Claude Got dans son livre, la France sans permis, avec notamment les phrases suivantes :

Le forum de discussion sur le livre d’Airy Routier sur le site de son journal Le Nouvel Observateur est reproduit intégralement avec des commentaires dans le fichier Aforum23mars2007.doc  le passage suivant est extrait de cette analyse :
 Question de : Internaute
Par quel miracle, le professeur GOT, spécialiste des polytraumatisés de la route, est-il devenu "EXPERT EN SECURITE ROUTIERE" ? En temps qu´Ingénieur mécanicien diplômé, membre de la sociète des Ingénieurs de l´Automobile, salarié des Automobiles PEUGEOT pendant 15 années à la Direction des études, ayant parcouru 2 000 000 de km sans accident, et spécialiste en accidentologie, je refuse de décerner le titre d´expert à Mr GOT, qui est un imposteur, membre patenté du lobby anti-voiture. Ses affirmations gratuites sont un tissus de mensonges ne s´appuyant sur aucune vérité scientifique. Il utilise sans vergogne sa notoriété médicale (incontestable) pour faire des démonstrations mensongères, dans un domaine qui n´est pas le sien. Il faut mettre fin à cette notoriété qui ne s´appuie sur rien de réel. P.BERTHELOT
Réponse  d’Airy Routier : Je n´ai pas osé aller jusque là, mais certaines de ses affirmations me sont apparues complètement erronées.
Analyse de cette introduction : Airy Routier connaît le site www.securite-routiere.org comme le site www.apivir.org qui est longuement cité dans son livre. Il sait que l’activité professionnelle de recherche de Claude Got se situe depuis 1970 dans le domaine de la sécurité routière et que cette activité s’est faite en collaboration avec les constructeurs automobiles. Son CV est accessible sur le site avec la liste des publications d’accidentologie, dont un grand nombre ont été réalisées en collaboration avec des ingénieurs de Peugeot et de Renault. Commencer un forum en laissant présenter un chercheur dans le domaine de l’accidentologie ayant travaillé avec les constructeurs pour améliorer la sécurité automobile comme un médecin qui assure des soins « membre patenté du lobby anti-voiture » sans contester la présentation du premier intervenant n’est pas une introduction neutre. Il s’agit d’une participation active à une désinformation fondée sur la manipulation de faits documentés et connus d’Airy Routier qui ne les dément pas.
Le questionnement des moteurs de recherche sur le nom Berthelot et la notion d’accidentologie ou simplement d’automobile ne produit aucune réponse autre que le forum du 23 mars 2007 sur le site du Nouvel Observateur, la citation ci-dessus ayant été reproduite dans l’analyse des documents traitant du livre d’Airy Routier. L’interrogation de l’annuaire de la société des ingénieurs de l’automobile ne contient actuellement aucun membre portant le nom de Berthelot et dont le prénom commence par P. Il a donc été impossible de contacter cet ingénieur de la direction des études de Peugeot, spécialiste en accidentologie.
Dès le début de ce forum, les affirmations signées P.Berthelot construisent une représentation imaginaire et dévalorisante de Claude Got, manifestement contraires à la réalité et cependant Airy Routier ne la conteste pas, se contentant d’une réponse particulièrement habile avec son « je n’ai pas osé aller jusque là ».
Sur les autres commentaires d’Airy Routier concernant Claude Got, il faut remarquer  qu’il n’a jamais cherché à le rencontrer et qu’il le décrit comme un dogmatique en utilisant des qualificatifs diffamatoires pour toute personne et particulièrement pour un scientifique athée au comportement rationnel. Il faut noter que :

 Parce qu’il faut parfois prendre la distance de l’humour face à l’entreprise de manipulation de l’image d’un chercheur conduite par Airy Routier, il est intéressant d’analyser  le qualificatif « frêle » utilisé page 36 de La France sans permis. Je le commente ainsi dans mon livre : «Je suis décrit dans un chapitre sous les termes suivants : “ Cet homme, aussi frêle en apparence que déterminé sur le fond, deviendra peu à peu le chef des ayatollahs, aussi bien dans le domaine de la route que dans celui du tabac ”. Je mesure 1 mètre 75, j’aime manger, mais aussi nager, courir, faire du vélo, je fais les efforts qu’il faut pour maintenir ma “ masse ” entre 75 et 77 kg, à la limite du surpoids. La notion d’apparence “ frêle ” était utile à Airy Routier pour soutenir l’image symbolique d’un Torquemada toujours dessiné ou peint comme un maigre au visage émacié, par opposition aux gros moines paillards et bons vivants symbolisant la tolérance et la joie de vivre. De tels détails ne trompent pas, ils prouvent que la réalité de ce qu’il affirme n’a aucune importance pour Airy Routier. » Il est utile de mettre en évidence ce fait pour la Cour car il s'agit d'un détail qui contribue a établir la diversité des méthodes manipulatrices d'Airy Routier. Je reproduis en annexe des représentations de ce qu’Airy Routier considère comme un être humain « frêle ». Dphysiquefrele.pdf

Commentaires
La meilleure preuve du caractère voulu et construit d’une manipulation des faits et des personnes est l’accumulation de notions imaginaires allant dans le même sens. La convergence d’affirmations fautives associées à la répétition de qualificatifs tels qu’ayatollah, grand inquisiteur, Torquemeda, appliqués à un chercheur reconnu par ses pairs qui a toujours accepté de répondre aux demandes des acteurs publics, des médias et des associations est une manipulation de la réalité. Les actions de prévention reposent sur la conviction des intéressés, il est donc de la responsabilité des chercheurs dans les disciplines concernés de répondre aux questions et de lutter contre la désinformation. Rappelons que Torquemada a envoyé sur le bucher

Annexes
DcvClaudeGot.html :  CV de Claude Got avec une liste de publications établissant l’importance de sa collaboration avec les constructeurs automobiles français.
DawardsSAE.pdf : reproduction des trois awards décernés à Claude Got pour ses travaux par la Society of Automotive engineers .
Dphysiquefrele.pdf : il apparaît mensonger d’affirmer que Claude Got est frêle (cette annexe est la seule tentative d’humour dans cet ensemble d’analyses documentées.)
DNOTorquemada16avril2009.pdf : article de présentation d’un livre sur Torquemada et l’inquisition publié dans le Nouvel Observateur du 16 avril 2009.