communiqué du cisr de juillet 2005

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CISR du 1er Juillet 2005 - Sécurité routière : poursuivre les efforts

Vendredi 1er juillet, le Premier ministre a présidé le septième comité interministériel à la sécurité routière. Objectif : faire reculer la violence et l’insécurité routières.

Dans le contexte des départs en vacances, le CISR s’est réuni afin de poursuivre et de réaffirmer les efforts engagés par le Gouvernement.

Depuis 2002, les accidents de la route ont connu une baisse conséquente.

Année 2002 2003 2004
Accidents de la route - 6,2 % - 20,9 % - 8,7 %

Afin de prolonger la lutte pour la sécurité routière, trois priorités ont été fixées à l’issue du comité.

Lutter contre les comportements dangereux

La vitesse

Etant le premier facteur d’insécurité routière, la lutte contre les excès de vitesse sera renforcée par l’installation courant 2006 de 500 nouveaux radars sur les routes de France.

"Les recettes depuis le début de l’année s’élèvent à 70 millions d’euros. C’est un dispositif qui aujourd’hui s’autofinance", a déclaré M. Heitz, délégué interministériel à la sécurité routière, lors d’une conférence de  presse après le CISR.

Le dispositif sera alors conforté et son efficacité amplifiée, permettant "d’assurer la protection des endroits les plus dangereux", a indiqué le Premier ministre dans un communiqué de presse.

  Voir le communiqué de presse du Premier ministre

L’alcool et les stupéfiants

Les efforts, afin d’enrailler la consommation d’alcool ainsi que l’usage des stupéfiants des conducteurs, continueront. En effet, les contrôles d’alcoolémie ont sensiblement augmenté pour dépasser les 10 millions en 2004 et 15 900 dépistages de stupéfiants ont été réalisés.

Engager des actions de prévention

En direction des jeunes

En ce qui concerne la formation, sera mis en place à l’automne 2005 le permis à un euro qui vise à faciliter l’accès des jeunes à la conduite et à réduire le nombre des conducteurs sans permis.

Il sera financé par une partie du "produit des amendes des contrôles-radars" et sera notamment destinés aux jeunes en apprentissage ou en Contrat d’Insertion dans la Vie Sociale (CIVIS).

"Ce dispositif est en voie de finalisation avec les banques et avec les écoles de conduite et il sera disponible à la rentrée", a précisé Dominique Perben, ministre des Transports, de l’Equipement, du Tourisme et de la Mer.

Le conducteur novice devra, six mois après l’obtention de son permis, participer à un rendez-vous pédagogique. "Ce sera au départ sur la base du volontariat", a précisé M. Heitz, estimant qu’il s’agit d’un "complément intelligent au permis probatoire" instauré le 1er mars 2004.

Afin de permettre une meilleure identification, l’autocollant "A" des nouveaux conducteurs sera placé à l’avant comme à l’arrière du véhicule.

La lutte concernera aussi le renforcement des contrôles d’alcoolémie à la sortie des discothèques et des autres lieux festifs nocturnes, et la formation à l’école, en particulier au travers d’un enseignement obligatoire tout au long de la scolarité.

En direction des deux-roues

Le bilan des résultats de la sécurité routière en 2004 atteste que des efforts sont à poursuivre afin d’enrailler la mortalité des conducteurs de deux-roues motorisées.

L’objectif est, d’abord, de lutter contre le débridage des cyclomoteurs et motocyclettes qui contribue à la dangerosité particulière de ces modes de transport.

Mobiliser les divers acteurs de la sécurité routière

Dominique de Villepin a souhaité organiser du 17 au 24 octobre 2005 une nouvelle semaine de la sécurité routière dont le thème sera "les petits trajets de tous les jours", les trajets de proximité demeurant un cas d’accident fréquent.

La volonté se prolongera par l’organisation en octobre 2005 des deuxièmes états généraux de la sécurité routière, après ceux du 17 septembre 2002. Ils seront l’occasion de dresser le bilan depuis 2002 et de tracer les grandes orientations pour les années à venir.

Le Premier ministre a également formulé diverses demandes, telles la simplification du permis et du retrait de points ainsi que l’immobilisation "des véhicules étrangers responsables d’infractions graves sur le réseau français".