Classification
1.
les erreurs (fautes ou mensonges)
concernant les faits
1.1. la faute simple ne nécessitant aucun autre
besoin de preuve que sa description et l’identification du ou des
documents qui prouvent sa fausseté
1.2. la faute utilisant des données réelles, mais
avec une signification qui n’est pas celle indiquée
1.3. la série d’affirmations fausses (mensonge à
tiroirs). Elle commence par une affirmation dont le caractère fautif
peut être prouvé et elle se poursuit par une séquence de faits et
d’interprétations inexacts très éloignés du propos initial et engendrant
la désinformation
1.4. le mensonge par omission
1.4.1
Un fait important
pour la compréhension d'un aspect de l’insécurité routière est connu,
mais il ne sera pas utilisé
1.4.2
Un fait important
pour la compréhension d'un aspect de l’insécurité routière est connu,
mais il ne sera pas rendu public.
2.
les erreurs (fautes ou mensonges)
par déficit méthodologique
2.1. sélection d’un élément qui fait partie d’un
tout non décrit
2.2. la confusion entre l’observation d’un
facteur de risque et l’attribution de dommages à ce facteur
3.
la négation de la valeur de
productions scientifiques reconnues par la collectivité des chercheurs
3.1. la contestation de la relation entre la
vitesse et l’accidentalité
3.2. la mise en œuvre d’une expérimentation pour
fonder des décisions alors que les connaissances suffisantes pour les
fonder ont été acquises avec des méthodes plus puissantes que celles
employées pour cette nouvelle expérimentation
3.2.1.
L’expérimentation dans trois départements des éthylotests antidémarrages
3.2.2.
L’expérimentation à partir de juillet 2015, sur 81 km de voies sans
séparateur médian des sens de circulation, de l’efficacité de
l’abaissement à 80 km/h de la vitesse maximale
4. L’opposition au développement des
connaissances ( Cacher – Dégrader – Refuser )
4.1. L’absence de développement d’une recherche
indispensable pour améliorer la qualité des résultats utiles à la
gestion
4.2. la dégradation de la mise en œuvre d’une
disposition qui a prouvé son intérêt
4.2.1.
fusionner des codes concernant la procédure d’identification de la
conduite sous l’influence de l’alcool
4.2.2.
fusion des deux catégories de résultats positifs de la recherche de
l’imprégnation alcoolique en dehors des accidents, réduisant la qualité
de nos connaissances lors de cette recherche
5. Le contexte humain d’une
désinformation
5.1. La volonté de tromper (absence de sincérité)
5.1.1.
Avec des motivations économiques
5.1.2.
Avec des motivations affectives (passionnelles)
5.1.3.
Avec des motivations liées à des références sociales (politiques)
5.1.4.
Dans une pratique de lobbying
5.2.
Le déficit de connaissance
5.2.1.
Absence de formation au problème abordé
5.2.2.
Paresse
6. les évolutions des pratiques de
désinformation et de conditionnement
6.1. le recours à des professionnels du
conditionnement
6.2. l’usage de slogans inexacts qui seront
utilisés de façon répétitive